Association du patrimoine de la commune de Roquevaire: Exposition

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Bienvenue sur le site de l'association du patrimoine.

L'association pour la sauvegarde du patrimoine historique et culturel de la commune de Roquevaire, a pour but la préservation et la valorisation du patrimoine de nos villages.
Ce site, est votre site. Il a été crée pour que chacun apporte sa pierre à l'édifice. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés pour que vive cette association, pour que soit préservé et présenté à tous, ce que fut la vie autrefois dans notre région.
Un musée est ouvert, où sont rassemblés divers objets. Ces objets sont là grace à de généreux donateurs, nous en publierons la liste et des photos sur notre site.
Alors n'hésitez pas, si vous avez des objets qui vous semblent désuets, inutiles, contactez nous.
Bonne navigation, et donnez nous votre avis.

mercredi 23 février 2011

Exposition

Les 19 et 20 mars 2011, en partenariat avec l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Auriolais, nous organisons, salle Monseigneur Fabre à Roquevaire, une exposition qui aura pour thème, d'une part, "Pont de Joux : 8 siècles d'activité avec l'Huveaune", et d'autre part divers objets, documents et photos sur Roquevaire.
Ouverture de 9h à 12h et de 14h à 18h.
Venez nombreux, entrée gratuite.

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Roquevaire: son grand orgue

L'orgue initial datant de 1839, puis restauré en 1895, s'est tû en 1980.

L'instrument avait 16 jeux.

L'église est très grande, et possède un acoustique exceptionel. La Municipalité et la Paroisse se sont associés, et ont décidé de lancer un projet de restauration, fin 1989.

Une association des amis de l'orgue s'est créée, et ainsi a démarré l'aventure.

Après deux projets infructueux, en 1993, il est décidé d'acquérir l'orgue de Pierre Cochereau, organiste à Notre-Dame de Paris, qui a 40 jeux et surtout la superbe console de 5 claviers.

Sera ajoutée, la tuyauterie de l'ancien orgue de Roquevaire, et le complément avec du neuf, afin d'obtenir un instrument de 72 jeux répartis sur 5 claviers de 61 notes, et un pédalier de 32 notes.

L'orgue atuel comprend 5000 tuyaux. Les plus grands ne mesurent pas moins de 7 mètres.

Le buffet est composé des splendides boiseries de l'ancien orgue, éléments typiques qui ont été copiés pour l'agrandissement devenu nécessaire.

L'inauguration a eu lieu le 12 septembre 1997.

Pour en savoir plus: visitez le site:
http://www.orgue-roquevaire.fr/

Editorial

Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Historique et Culturel
de la Commune de Roquevaire

Créée le 21 septembre 2001, l’« Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Historique et Culturel de la Commune de Roquevaire est régie par la loi de 1901,
Au nom du devoir de mémoire», elle a pour objectifs :
- de recueillir un maximum de témoignages sur l’histoire locale, ainsi que sur le passé et le devenir des sites et des monuments de la commune;
- de préserver, voire de conserver, les documents et les objets qui ont trait à son patrimoine et qui lui sont confiés, à titre de prêts, de dépôts ou de dons ;
- de diffuser les informations recueillies, de faire connaître et présenter aux Roquevairois les documents et les objets qui sont en sa possession.
A ce titre, elle invite tous les Roquevairois et les Amis de Roquevaire, à participer à son action :
- en lui apportant leurs témoignages, qu’ils soient le fait de leur propre vécu ou le fruit d’une mémoire ou d’un héritage familial ;
- en lui confiant tout document ou tout objet (ou leur reproduction photographique) en relation avec le passé de la commune et de sa région.
(Ces documents et ces objets ,confiés à l’association à titre de don ou de dépôt, sont conservés et présentés dans les locaux mis à sa disposition, dans le bâtiment de l’ancienne prison, qui se trouve sur la RN 96, à la sortie Nord de Roquevaire, face à l’ancienne Gendarmerie)
- pour ceux qui le souhaitent, en adhérant à l’association.
Dans tous les cas, pour toute information complémentaire, les personnes intéressées peuvent prendre contact avec l’association.

Un peu d'histoire

Roquevaire doit son nom au rocher gris qui la surplombe, rocher sur lequel allait être bâti son château.
Mais avant cela on trouve des traces de vie humaine remontant à la préhistoire, sur des sites comme la grotte de Saucette, où l’on trouve une salle qui contenait des outils en silex, des ossements et différents objets. Puis la construction de l’Oppidum de Lascours.
Dans l’antiquité, avec l’avènement de l’âge de bronze, coïncide l’arrivée des celtes. L’arrivée des grecs et le développement du commerce, les chemins de nos collines deviennent le passage obligé pour se rendre à Massilia. Les Romains placèrent Roquevaire sous le contrôle d’Arles alors qu’elle était jusque la dépendante de Marseille. On note alors la présence d’une importante villa romaine dans le vallon de St Vincent sur l’emplacement actuel de la chapelle, construite au X è siècle sous le nom de notre dame de Lasa. Plus tard les Sarrasins détruiront et occuperont la région.
C’est probablement au 12 ème siècle que fut construit le château dont on aperçoit quelques restes sur le rocher surplombant le cours Négrel-Ferraud. C’est en 1593 qu’il sera détruit par le Duc d’Epernon après un siège long et douloureux et le massacre de nombreux roquevairois.
Plus tard, Louis XIV aurait traversé Roquevaire en se rendant à Aix en Provence.
Puis se sera au tour de Bonaparte de faire halte dans notre commune pour changer de voiture après un incident survenu à Pont de Joux. D’où le nom donné au pont vieux, pont Napoléon.
Le second empire amènera à Roquevaire la révolution industrielle, et la construction sur les bords de l’Huveaune de nombreuses usines.
Pour en savoir plus sur l’histoire de Roquevaire, vous pouvez consulter les ouvrages ci-dessous.
Roquevaire. Histoire de la ville et de son église, depuis l’origine jusqu’à nos jours. Par le Chanoine Arnaud (Monographies des villes et villages de France) Librairie de Roquevaire
Petite histoire de Roquevaire de René Verrier (Monographie des villes et villages de France) Librairie de Roquevaire
Roquevaire à vivre. (Editions des 7 collines) En vente à l’Office de tourisme.

Encore un peu d'histoire

En l'an 900, les Maures envahissent la France ; Guillaume de provence appelle à la rescousse ses suzerains et les hommes d'armes qui veulent bien s'enrôler sous sa bannière. Boniface de Reillanne est de ceux-là.
Il quitte son château et son village de haute-Provence près de Manosque, et part guerroyer au nom de la France et de la Provence.
Bien lui en prendra, Lorsque, mission remplie, il rentrera dans ses foyers, il se verra octroyer en "apannage", la Seigneurie d'Auriol, ainsi que le "tènement de Lasa".
Lasa est le nom du village celto-ligure donné, par extension au site, situé quartier "la claoù" où la chapelle St Vincent à était édifiée, vers le vème siècle (approximation de Mme Lenduré, service des Monuments historique d'Aix basé sur l'examen des fondations du monument existant daté env.du XIIéme siècle
La descendance de "notre Boniface"occupera jusqu'en 1598, le "nid d'aigle" que représente le rocher de Roquevaire, et qui sera "imprenable", jusqu'a la trahison pour quelques écus, d'un quidam à la solde du Duc de Guise.
Roquevaire, tombera dans l'oubli, il ne restera de ces fastes heures de gloire que des pants de ruines et les murs de ronde du chateau.
Pourtant à l'heure de l'éveil des industries, la force hydraulique de l'Huveaune y étant pour beaucoup, Roquevaire va renaître de ses cendres.
Premier producteur de capres...avec Cuges les pins, premier producteur de "penses",(raisins) avant Malaga, ses divers villages Lascours et Pont de l'Etoile, lui permette de s'enorgueillir l'un de production d'Abricot, cerisiers et primeurs divers, et bois des collines (fagôts pour les fours à pain, four à chaux, buscatiers, sumac des corroyeur pour la tannerie) l'autre de moulins faisant fonctionner, tannerie, voilerie, filature de soie, cimenterie, moulin à grains à ressence etc.. et surtout La faïencerie dont la production ayant émigrée à Varage, village du Var, est tout de même répertorié sur les catalogue de production de référence pour les faïenceries du Nord.(archives)
Chef lieu de canton, tribunal de grande instance, jusqu'a son transfert dans la bonne ville d'Aix, la justice est rendu sur place, gendarmerie, prison de galériens; les collines sont aménagées pour permettre une plus grande production, "Bancaoù" (mur de pierres sèches, sont construit en grande partie à la sueur des galériens qui font une halte prolongée au bénéfice des riches propriétaires terriens.
Tout semble dit.... n'en croyez rien!.. l'histoire de Roquevaire à commencée avant la préhistoire, et si vous voulez en savoir plus faites la visite guidée en vous adressant à l'Office de tourisme, 1h 30 de "contes et racontes" sur le terroir de Roquevaire, et si en plus, vous voulez voir les témoins de cette vie passionnante des ancien Roquevairois, il vous suffira de pousser la porte du musée du Patrimoine et ils seront presque tous là, muets, endormis ; une questions à votre guide et ils s'ebroueront sous leur manteau de poussière, vous parlerons encore et toujours du temps d'antan, quand Marie-Madeleine pleurait des larmes d'émeraudes qui ont données naissance au fleuve Huveaune, quand nos Grands-mères de Lascours descendaient en brouette, leur "bugado" à la source de saucette, quand les grands monuments comme l'église St Vincent n'en finissait pas d'être finis au fil des ans, quand la révolution, et les guerres après elle ont données son cota de "braves Roquevairois" à la France; quand "dans notre jeunesse" nous usions nos fond de culottes sur les bancs de la "Primaire", que nos pères travaillaient à la mine de Bivers, Gréasque,que nous apprenions à nager dans l'Huveaune, librement ;qu'on regardait les "joutes de Roquevaire", du mur du Cours Negrel-Féraud, et que nos"tantes et oncles de Marseille" arrivaient par le train pour le repas du dimanche.......
Ouf!!!!, venez, visiter, voir, entendre, oublier le stress, la radio, le boulôt, le portable,etc....
redécouvrir le temps où on lisait l'heure sur les rochers et à l'heure portée des grottes. On avait pas la télé, mais on se parlait, ni la "gameboy" mais on jouer aux "petits chevaux", aux quilles, à "nain Jaune", au "Bombu"....Les vieux n'étaient pas à la maison de retraite, la mamé triais les lègumes dans son grand tablier à carreaux, et le soir elle racontais des histoires aux enfants.
C'était l'époque où les arbres plantés devant les maisons vous disait l'humeur du propriétaire, où l'hiver on allait jambes nues, mais c'était presque pour tout le monde pareil, l'époque où le travailleur était reconnu à son ouvrage, et que le Dimanche était le jour de la Famille.
Irène Grosbois

Association du patrimoine de la commune de Roquevaire

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